Tout n’est qu’une affaire de dynamique.
Ou alors je suis un diesel. (Oui diesel ? Arf je n’y connais rien en moteurs.)
Aujourd’hui ça a réussi à démarrer et je suis restée sur ma lancée. Peut-être que tout a débuté quand je me suis réveillée 2 heures avant mon réveil. Mais de cette façon j’avais déjà décidé que je serais à l’heure et on fire et ça a marché. Je me suis levée avant mon réveil, je me suis lavée avant l’heure habituelle, du coup j’étais prête pour le yoga à 8h45 pétantes, et je me suis mise au travail à 9h23, soit 7 minutes avant l’heure conseillée, et 25 minutes avant l’heure qu’il commençait à être ces derniers temps quand je me mettais au travail.
Ensuite j’ai réussi à travailler relativement efficacement, j’ai eu des interactions motivantes, j’ai continué sur ma lancée. A mon coup de barre habituel de 15h, je suis allée faire une mini sieste. C’est mon rêve, pouvoir faire des siestes au travail. Je regrette chaque jour qu’ils n’aient pas installé une salle avec des lits pour ces 10 minutes réparatrices. Heureusement que le confinement est là. J’en suis ressortie un peu groggy mais requinquée. Et puis j’expérimente une nouvelle technique ces jours-ci : quand je me sens un peu mollassonne je regarde une conférence de presse de Donald Trump. Ça me remonte tel un coucou et je suis à nouveau prête à tout casser, et donc à travailler. Ça remet les yeux en face des trous disons. Cet homme est fascinant.
Donc après ma sieste et un coup de Donald, j’ai repris le travail et j’ai été efficace. Du coup j’ai un peu fait durer le plaisir, mais heureusement les jours rallongent alors j’ai quand même pu profiter du soleil sur le balcon pendant une grosse demi-heure après ma journée même s’il était un peu tard. J’ai lu sur mon balcon, et je n’avais aucun autre souci qu’organiser ma soirée en succession de choses qui me font plaisir tout en étant bonnes pour ma santé : lire Frantz Fanon, préparer mes courgettes, les manger en regardant un documentaire d’Arte, écrire cet article tôt, et lire de nouveau ou terminer le documentaire avant d’aller me coucher.
Bon, je n’ai toujours pas nettoyé la salle de bains. En vrai ce n’est pas ma tâche de la semaine, la mienne je l’ai faite, c’est celle de Marine qui est toujours de l’autre côté de Paris. On se répartit plus ou moins ses tâches en son absence et DAMN je viens de capter que la semaine prochaine elle aura à s’occuper des poubelles et ça on sera obligés de le faire. Moi je n’aime vraiment pas ça du tout. Zut.
Je n’ai toujours pas fait mon déodorant maison non plus parce que je n’en mets plus vu que je ne transpire pas tellement alors ce n’est pas urgent, et j’ai oublié de retourner à la pharmacie récupérer mon médicament. Zut.
En revanche ce matin j’ai opéré le frigo assistée de Charlotte et franchement je ne peux pas vous décrire ce qu’on a dû faire tellement c’est dégueulasse. Ça me redonne la nausée rien que d’y penser.
Mais ça s’est bien passé, on s’est mutuellement soutenues et maintenant il est guéri.
Peut-être que si je continue sur cette lancée j’arriverai à faire d’autres corvées de ce style demain. Et mon déo.