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JOUR 49

Un dimanche c’est un dimanche, où qu’on soit. Du coup pas grand chose de plus à raconter, si ce n’est que trouver à manger le dimanche c’est moins simple que le reste de la semaine.

Ici les applaudissements à 20h n’ont pas tout à fait la même saveur que chez moi.
Il y a des enfants aux balcons qui rameutent tout le quartier à grands coups de cuillers en bois sur des casseroles.
Et ensuite ils font des concours à qui soufflera le plus fort dans son trombone, d’un côté de la rue à l’autre.

Dans le 18e, chez moi, on applaudit soit côté rue où il n’y a qu’une école fermée comme vis-à-vis, donc pas grand monde, soit côté cour où la cour est grande mais les voisins sont loin. Les applaudissements sont moins intimes, on ne voit pas qui applaudit. Parfois on se penche et se déboîte le cou pour dire bonjour de loin au voisin du dessus.
Dans le 14e, l’autre côté de la rue est juste à 20 mètres, les enfants sont là, les parents se saluent. Et vu le bruit que font ces enfants, toute la rue sort sa tête à la fenêtre et vient applaudir. Le rassemblement des voisins est quotidien. Et comme tout le monde a l’air de se connaître, ça renforce encore plus les liens.

Résultat les applaudissements commencent à 19h57 et finissent à 20h05. Sous une pluie de trombones, tambourins et bulles de savon.
C’est chouette d’applaudir autant mais ça fait mal aux mains !

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