Cette percée dans une nouvelle partie de Paris est un apprentissage de chaque instant.
Le confinement, dans le 14e, ressemble plutôt à Paris au mois d’août : des gens qui se promènent calmement en famille, heureux et détendus. Il y a peu de voitures mais les passants sont nombreux. La vie de quartier a l’air super sympa, tout le monde se connaît et étant donné que moi je ne connais même pas 5% de mes voisins, ça m’impressionne beaucoup. Les enfants s’appellent tous Gabin et Joséphine.
Aucun policier, aucun contrôle en vue.
Tout le monde fait la queue en respectant les distances de sécurité devant les commerces. Bon ça c’est pareil dans le 18e, mais ici les rues sont plus larges et plus belles alors ça rend mieux.
Et les promenades sont plus belles aussi, avec de la verdure, de grandes avenues, des jolies rues calmes, de grands arbres. Enfin par contre il pleut, il pleut des cordes au moment où on s’y attend le moins. Mais quand même la grosse averse dans les rues désertes c’est impressionnant, c’était un moment qui n’arrive qu’une fois dans une vie.
Que de moment uniques vivons-nous ces derniers temps !
Mais bon le confinement c’est quand même pareil partout : on est coincé quelque part, on ne peut pas aller boire un café, boire un verre, se poser dans un parc, faire quelque chose. On ne peut que se promener et attendre que ça se passe.
Enfin je ne me plains pas, changer d’environnement c’est très chouette, ça fait du bien de ne plus voir les mêmes 4 murs.