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JOUR 41

J’ai envie de faire un bel article ce soir mais rien d’intéressant ne me vient. Dommage !

A la place je peux banalement raconter ma journée : je regarde une nouvelle série avec beaucoup de sérieux et d’investissement, Pose, sur les débuts du voguing dans les années 80 à New York et c’est tellement dingo et prenant que je ne fais plus grand chose d’autre.
J’ai seulement pris le temps de cuire les légumes qu’il me reste mais je manque d’idée et d’envie pour les accommoder. Peut-être que ça me viendra demain.

Je suis aussi allée au Monoprix. J’avais envie de voir autre chose de ce monde que mon supermarché coopératif et d’aller acheter des Mielpops parce que la version bio de la Louve ne leur arrive pas à la cheville.
Mais en fait le Monoprix m’a blasée. Les consignes de sécurité n’existent pas vraiment, les rayons sont trop étroits pour qu’on puisse s’éviter les uns les autres, il y a les mamies qui portent des masques et regardent tout le monde avec un regard noir mais touchent tout ce qu’elles trouvent dans les rayons, il y a les messieurs qui parlent fort au téléphone et achètent 3 flacons de savon pour les mains d’un coup alors qu’il ne reste quasiment rien dans le rayon, il y a les mecs pressés qui bousculent tout le monde en rouspétant, il y a toujours ces mêmes mamies avec un masque qui font des stratégies à la caisse et plein d’histoires pour n’entrer en contact avec aucune surface, il y a ces gens qui prennent toute la place dans l’allée et qu’on n’arrive pas à contourner. Et les rayons sont dévastés.
En fait ce que j’aime au Monoprix c’est le calme des rayons maison, vêtements et cosmétique. Ils ne sont pas au même niveau que l’alimentaire, et ce sont des rayons où il n’y a d’habitude personne, où on peut prendre son temps, où il y a moins de bruit, et où on se retrouve toujours à acheter plein de trucs dont on n’a pas besoin sans trouver ce qu’on cherchait.

Là j’avoue que j’espérais aussi satisfaire une envie de shopping que je ne peux assouvir nulle part ailleurs depuis qu’il n’y a plus que ça d’ouvert.
Mais finalement les moments où je m’enroule de bonheur dans la consommation futile sont rares chez moi et n’adviennent que dans des conditions particulièrement favorables. Comme un rayon vide, du calme, des beaux ustensiles bien alignés, des jolies couleurs, du calme, et un esprit apaisé. Ce que je trouve habituellement dans les rayons maison de Monoprix.
De voir tout ce monde, tout ce monde de trop près, tout ce monde portant un masque (il va falloir que je m’habitue mais mon dieu que c’est anxiogène les masques. Et les gens sans masque aussi. Les gens en général sont anxiogènes ces jours-ci), tout ce bazar dans les rayons, de voir toutes les mamies tout toucher et tout reposer en parlant fort à leur copine, ça m’a juste donné très envie de retourner me cloîtrer chez moi et de ne plus jamais en ressortir.
Au moins ça m’a coûté moins cher que ça aurait pu.

Le reste de la journée ne m’a pas coûté très cher non plus, l’ennui c’est gratuit.

[J’ai écrit cet article et j’ai oublié de le poster, ça ne va plus. Heureusement la technologie me permet de faire croire que je l’ai posté en temps et en heure.]

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